Austerlitz, le soleil de l’Aigle – François-Guy Hourtoulle & André Jouineau

Austerlitz, le soleil de l'Aigle

Austerlitz, le soleil de l'Aigle

A Austerlitz, ces professionnels, fanatiques de leur Empereur qu'ils aiment et admirent, n'ont fait qu'une bouchée des recrues novices de certains régiments qui leur étaient opposés. Leur qualité a compensé leur infériorité numérique et Napoléon n'aurait pas dû oublier que cet outil est nécessaire pour obtenir la victoire, le détail de leurs citations est étonnant. Cet outil d'exception forgé au camp de Boulogne et dans les campagnes de la Révolution risque de se dégrader progressivement, même si le génie du grand chef reste intact. Cette usure progressive, les pertes en officiers et en cadres fidèles, va se faire, aggravée par l'erreur espagnole, et l'on verra se développer les réfractaires, les déserteurs surtout dans les conscrits peu motivés, prélevés sur les pays conquis. Mais ce 2 décembre 1805, il n'y a dans la Grande Armée que s héros, des vétérans et des "braves" criant très fort : "Vive Empereur" ! Ils ont bien mérité que Napoléon leur dise : "Soldats !Je suis content de vous !"

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Le passage de la Bérézina – Une victoire dans la déroute – François-Guy Hourtoulle & André Jouineau

Le passage de la Bérézina - Une victoire dans la déroute

Le passage de la Bérézina – Une victoire dans la déroute

La Bérézina présente, dans la mémoire française, comme dans son inconscient, l'image d'un désastre sans précédent ni limites. Elle symbolise la chute irrémédiable d'une armée dans les ténèbres de la défaite et de l'anéantissement. L'imagerie populaire ou romantique a dépeint cet événement sous ses aspects les plus sombres, les plus terribles et les plus ahurissants. Abyssale tombe de la Grande Armée, la Bérézina marque la fin de la domination française sur le continent européen.
Hégémonie déjà contestée dans la Péninsule ibérique par les Anglais et leurs alliés espagnols et portugais. Le soldat n'obéit plus à son sergent ou à son officier, lorsqu'il en a encore. Il n'y a plus de bataillons, de régiments, de divisions. Ce n'est plus une armée, c'est un corps sans squelette ni cerveau. C'est un mourant qui n'en finit pas d'agoniser, et que la Bérézina finit d'achever. Dans un premier temps, ce franchissement est une manoeuvre de diversion aux yeux de l'ennemi et de franchissement d'un obstacle linéaire majeur, une rivière.
Dans un second temps, la Bérézina est une bataille. Elle est livrée sur les deux rives de la rivière. Cette bataille de la Bérézina s'achève par une victoire : hormis les traînards qui n'ont pas voulu franchir les ponts lorsque cela était possible et qui seront pris, l'armée française a contenu, voire repoussé son ennemie russe. La retraite peut continuer sans que la Bérézina se transforme en ce piège mortel qu'a souhaité Koutousov.
La Bérézina est bien une victoire française.

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D’Eylau à Friedland – 1807, la campagne de Pologne – François-Guy Hourtoulle & André Jouineau

D'Eylau à Friedland - 1807, la campagne de Pologne - François-Guy Hourtoulle & André Jouineau

D’Eylau à Friedland – 1807, la campagne de Pologne

27 octobre 1806, Napoléon entre à Berlin. Incroyablement actif, comme à son habitude, il affaiblit l'Aigle russe en usant de la diplomatie, puis il propose à l'Autriche de lui restituer la Silésie que lui avait enlevé la Prusse de Frédéric le Grand et, enfin, régie le problème de l'ennemi de toujours: l'Angleterre. A cette fin, il édicte un décret qui entraînera la France sur une pente qui se révélera funeste: le 21 novembre 1806, il décrète le blocus continental. Commence alors, une longue succession d'évènements qui aboutiront à l'ouverture d'une nouvelle guerre en Pologne. Benningsen, dans ses mémoires, présentera les combats de cette campagne comme des victoires et il exalte à juste titre la valeur des soldats russes et l'efficacité des Cosaques. En fait, il a reculé partout. A Eylau, il clame que c'est sa victoire, mais il oublie qu'il était sur le point d'être cerné. A Friedland, il est rapidement mis en déroute. La campagne s'achève par une victoire totale pour les Français et une défaite indiscutable pour les Russes. Après la célèbre rencontre du 25 juin sur le Niemen, l'armistice entre Napoléon et Alexandre et les parades des deux gardes, la paix est signée le 8 juillet 1807. Les deux Empires continentaux ne sont plus, dès lors, séparés que par les eaux du Niemen. Cette brillante campagne marque l'apogée de l'Empire et celle de la Grande Armée. Le Tsar, Alexandre 1er, un instant sous le charme de Napoléon, adhère au blocus continental visant à asphyxier Albion. En moins de deux ans, les Français ont mis à genou tout le continent. Seul, à l'autre bout de l'Europe, le Portugal continue de commercer avec l'Angleterre. Napoléon voudra faire cesser cela et se lancera dans une aventure espagnole qui l'entraînera à sa perte.

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Iéna – Auerstaedt, le triomphe de l’Aigle – François-Guy Hourtoulle & André Jouineau

Iéna - Auerstaedt, le triomphe de l'Aigle - François-Guy Hourtoulle & André Jouineau

Iéna - Auerstaedt, le triomphe de l'Aigle

La victoire écrasante de Napoléon Ier sur l'armée prussienne le 14 octobre 1806 est, en réalité, l'effet conjugué de deux batailles simultanées mais entièrement distinctes. Devant Iéna, Napoléon rencontre l'année prussienne et saxonne de Hohenlohe dans des conditions numériques favorables à l'armée française. De ce point de vue, la bataille d'Iéna au sens strict est une victoire éclatante mais sans surprise. Au contraire, la bataille d'Auerstaedt, livrée au même moment à quelques lieues plus au nord, reste l'un des plus grands exploits militaires de tous les temps. Là, Davout affronte, avec son seul troisième corps, l'armée principale du roi de Prusse, en réalisant l'impensable prouesse de mettre en déroute l'élite de cette armée qui se croyait la meilleure du monde. Les mérites de l'Empereur n'en sont pas moins remarquables dans le déroulement de la phase stratégique, dans l'organisation de son armée, dans la mise en place de ses réserves. Napoléon dirige la marche de ses corps d'armée de façon géniale face à un adversaire empêtré dans ses discussions et ses hésitations. Il pense vite, il va vite et il ne peut que gagner. Aucune victoire de Napoléon n'a été et ne sera aussi efficace et aussi totale que ce brillant coup double du 14 octobre 1806. A Iéna et à Auerstaedt, l'armée prussienne vaincue sur les deux tableaux est mise en fuite et bientôt anéantie. Lannes sera le héros de Iéna, Davout le vainqueur d'Auerstaedt, et tous deux les grands artisans du Triomphe de l'Aigle. En 120 pages entièrement en couleurs illustrées de 100 documents et portraits d'époque, de près de 50 planches uniformologiques dessinées en infographie par André Jouineau et de pas moins de 17 cartes, le docteur F-G. Hourtoulle nous fait revivre, heure par heure et dans leurs moindres détails, ces grands moments de l'histoire militaire de la France.

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1814, la campagne de France – François-Guy Hourtoulle & André Jouineau

1814, la campagne de France - François-Guy Hourtoulle & André Jouineau

1814, la campagne de France

La campagne de France de 1814 ne débute pas à Leipzig. Mais au soir du 19 octobre 1813, l'Allemagne est perdue et l'Empereur doit replier ses troupes derrière le Rhin, sur le territoire national. De Wrède tente bien de lui bloquer la retraite à la tête de ses Austro-Bavarois, mais il est balayé le 30 octobre par les débris des corps d'armée français. La plaine russe avait englouti la Grande Armée. Reforgée en quelques mois, la nouvelle armée de Napoléon était à nouveau étrillée sur les champs de bataille de l'Allemagne. Les alliés d'hier, fidèles dans la victoire, faisaient défection et tournaient leurs armes, hier glorieuses, dans le dos de leurs anciens compagnons. Le capitaine adjudant-major Guindey, des grenadiers à cheval de la garde, ne reverra pas la France. Il est tombé à Hanau sous les coups des chevau-légers bavarois, entouré des corps de ses adversaires, anciens alliés, qu'il a sabrés avant de succomber. Le brillant maréchal des logis du 10e hussards qui, en 1806, tuait en combat singulier le prince Louis-Ferdinand de Prusse à la bataille de Saafeld, emportait dans son trépas les lumières d'un Empire qui chavirait. Napoléon rentré à Paris, les derniers Français repassent sur la rive gauche du Rhin. Combien sont-ils ? 50 000, 60 000 ? Leur faible nombre n'a d'égal que l'état pitoyable dans lequel ils se trouvent. La faim et le typhus les emportent plus vite que les boulets ou les balles. Mais l'ennemi les suit, et déjà il faut faire front. Il est difficile, aujourd'hui encore, de qualifier la symphonie que joua Napoléon au cours de cet hiver 1814, pendant lequel il montra les limites du génie militaire, mais les conscrits ont, pour leur part, repoussé les limites du courage, du dévouement et du sacrifice devant l'invasion de leur pays. Ils sont dignes d'un profond respect, et ont écrit une splendide épopée, portant très haut le prestige de la France.

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Wagram, l’apogée de l’Empire – François-Guy Hourtoulle & André Jouineau

Wagram, l'apogée de l'Empire - François-Guy Hourtoulle & André Jouineau

Wagram, l'apogée de l'Empire

La bataille de Wagram qui se solde par une victoire indiscutable n'a pas eu le retentissement que l'on pouvait attendre et pourtant elle demeure la plus belle démonstration du génie de Napoléon, son apogée en tant que chef de guerre. On peut penser ce que l'on veut de l'Empereur, l'aimer ou le détester mais il faut reconnaître les faits et les replacer dans le contexte de leur époque. A Wagram, nous rencontrons de multiples preuves concernant le génie de Napoléon dans deux domaines très précis : l'organisation de ses armées et le sens de la stratégie. Dans cette grande bataille, on a l'impression d'assister à la démonstration d'un maître de l'art manipulant ses 200 000 hommes comme il déplacerait les pièces d'un jeu d'échec, toujours en avance de plusieurs coups sur son adversaire, pourtant excellent. C'est peut-être l'importance - et la valeur qu'on leur accorde traditionnellement - des ordres de Napoléon adressés à ses corps d'armée ou à ses divisions qui éclipse les actions des régiments et, à plus forte raison, celles des hommes. Les actes d'héroïsme seront un peu noyés dans la masse des combats contrairement au terrible affrontement d'Essling. En définitive, Wagram manque de ce souffle épique si cher aux Français. La bataille est trop classique, mieux, trop académique. Dans notre pays, il semble exister chez beaucoup d'amateurs d'histoire une attirance morbide pour les récits de nos défaites les plus dramatiques. Que de livres ont été écrits sur Waterloo, la retraite de Russie ou aujourd'hui sur juin 1940, puis sur Dien Bien Phu. Les Français adorent l'héroïsme dans la défaite. C'est sans doute pourquoi je tenterai, une fois encore, de réhabiliter la victoire. La victoire d'un homme qui brassait " l'Epopée ".

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